Une écologie décoloniale

Le livre de Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale : Penser l’écologie depuis le monde caribéen, propose une réflexion critique sur l’écologie en la reliant aux enjeux coloniaux et à l’histoire de l’esclavage. Ferdinand montre que les crises écologiques actuelles ne peuvent être comprises sans prendre en compte l’héritage colonial et l’exploitation des peuples et des territoires.

Résumé :

  • Critique de l’écologie dominante : Il critique l’écologie occidentale qui sépare la question environnementale des injustices sociales et coloniales.
  • L’oubli colonial : L’auteur met en lumière comment l’histoire de l’esclavage et de la colonisation a façonné les relations entre les humains et la nature, en exploitant les terres et les peuples.
  • L’idée de la “maison-Terre” : Ferdinand propose une vision où la Terre est perçue comme une maison commune, mais souligne que cette maison a été construite sur l’exclusion et la violence coloniale.
  • Vers une écologie décoloniale : Il appelle à une réconciliation entre justice sociale et justice environnementale, en intégrant les voix des peuples colonisés et en remettant en question les structures héritées du passé.

L’ouvrage invite donc à repenser l’écologie en tenant compte des rapports de domination et à construire un monde plus juste, où l’écologie ne se limite pas à la nature mais inclut aussi les histoires et les luttes des peuples marginalisés.

La cale

Le Pont

La névrose

Le Plantacionère

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