Panama City, on the gentrification’s road



Description du quartier Panama Viejo





Octobre 2024
Dès le premier pied au sol, similitudes et différences lui sautent aux sens, surtout la vue, l’odorat, l’ouïe. Par exemple l’urbanisation ; l’odeur de la pollution, le silence des oiseaux urbains disparus, la rareté des chiens errants et la surabondance du plastique. En d’autres termes, l’anthropocène avalement des êtres vivants, de la brume matinale, la surabondance de ses déchets, sa chaleur chaotique, … Le retour au pays est un retour à la matrice, dont chaque transformation crée par l’absence et le temps est perceptible physiquement et intellectuellement. La mémoire du corps réactivée lorsque le chercheur du Sud revient du Nord interprète ces modification avec la discipline et les méthodes des sciences humaines occidentales. La gentrification, phénomène abondamment décrit par les sciences humaines, permet l’intellectualisation de la vision locale (cf. « Non à la gentrification! »). Ce que je vois ici est exactement ce que j’ai vu à Bruxelles, à Barcelone, les mêmes termes, les mêmes revendications, les mêmes pratiques.

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