Toutes personnelles, pas toujours en accord avec tout le monde, surtout sur les sujets de la colonisation et du gauchisme blanc, jusque dans les définitions qui donc révèlent les disputes.
Déchets
- 1. Déchets. Débris, restes d’aliments qui sont impropres à la consommation ou à l’usage : Jeter les déchets à la poubelle.
- 2. Déchets. Matériaux rejetés comme n’ayant pas une valeur immédiate ou laissés comme résidus d’un processus ou d’une opération.
- 3. Déchets. Produits incombustibles et inutiles du métabolisme des cellules vivantes, destinés soit à être rejetés (gaz carbonique, excreta, urine, sueur, urée, acide urique), soit, chez les végétaux surtout, à être accumulés à l’écart de la circulation générale (latex, oléorésines, alcaloïdes, etc.).
Savoir situé
Toute création intellectuelle imprégnée de cette matrice, est donc aussi la fabrique d’un savoir situé dans cette « bulle » de connaissance. C’est juste du bon sens ! Même si le projet est de construire une idée valable pour la Terre entière, -à prétention universelle, ce projet, cette idée qui lui traverse l’esprit (suis generis situé par sa bulle) est locale, et localisée. L’image des lunettes est assez souvent évoquée ; c’est regarder le monde à travers un prisme, notre Terre colorisée, par l’éducation, le milieu, la classe sociale, le genre, l’origine, la religion**,… Les jeunes disent matrixer, être matrixé (incapable de sortir de la bulle de croyance).
=> constructions mentales : sorte de voile qui colore la vision. Une solution adoptée par l’anthropologie contemporaine pour mieux percevoir est le savoir situé. A monde inconnu, terrain vierge.
** ou l’athéisme comme religion récente
- Savoir situé. Il s’agit de se situer par rapport au terrain, non plus seulement avec la distance de la rigueur scientifique (aussi pour conserver son statut de science), mais aussi avec la distance reconnue, acceptée entre l’anthropologue (haut capital social, économique, d’instruction, culture occidentale… en général) et le « sujet d’étude », groupe d’humains, forêt, squelettes archéologiques, …). Il s’agit de prendre conscience des voiles qui entravent la juste perception de la « chose » étudiée. En d’autres termes, reconnaître sa subjectivité pour davantage d’objectivité. Ce savoir situé est le noyau des Subalterne Studies, mené par des scientifiques non blancs et/ou non occidentaux, dont la voix porte de plus en plus. Frantz Fanon est longtemps resté dans l’ombre des savoirs occidentaux (absence dans les bibliothèques, les universités, les sciences sociales et psychologie). Il s’agit de se décentrer, de se « déculturaliser », de ne pas anthropologiser, de se situer. Ce que j’observe n’est pas moi. Je suis une chercheur occidental donc ce que j’observe est passé au filtre de ces existants (héritage des « Lumières », éducation, société et classe bourgeoise, patriarcale et européenne.
- ici cupules, bains curatifs, hutte de sudation, …
Colon, colonialité, décolonialisme
Habitant de la colonie, le colon peur exercer son pouvoir sur l »espace colonisé et les humains soumis au régime socio-économique de l’Etat colonial. La colonialité est un état où un individu souffre du complexe de supériorité. La décolonialité est un processus
Processus de déconstruction
Complexe, névrose, psychose
Processus de reconstruction
- Colonialité.
- Complexe de supériorité
- Complexe d’infériorité
- Traumatisme
- L’anthropologue archéologue se « déplace », « bascule » vers une identité « vierge ». Il est ce papier buvard que l’archéologue utilise pour calquer les hiéroglyphes et les bas-reliefs. Pour y parvenir, il doit se débarrasser du maximum de ses aprioris. Classe, genre, race, religion, … L’anthropologue est aussi un caméléon. Il se glisse dans la peau de ses « restes » humains, qui sont aussi ses frères ; les Damnés de la terre (Fanon, 1961). Il est Monstre qui montre à voir dessous les apparences, souvent trompeuses. L’ethnographie est comme l’eau de la rivière : on ne se baigne jamais deux fois dans le même bain, terrain, ethnographique. Citons ici la société liquide de Braumann, oui plus controversée, la mémoire de l’eau. D’évidence, on boit la même eau que nos ancêtres, sauf que d’évidence aussi, elle se dégrade et disparaît. De plus en plus rare, de plus en plus chaude, de plus en plus polluée. Sur ce terrain anthropo-archéologique, l’eau est pure, dans ce possiblement lieu de bains curatifs. L’anthropo-archéologique se source dans les écrits du passé, archives, récits, livres comptables, …
écriture inclusive
écriture inclusive
naissance de l’écriture inclusive : avec les premiers « réseaux sociaux » : les commentaires sur les sites internet. La place des femmes est remise en question dans ce nouvel espace, en particulier dans les domaines « sérieux » (politique, économie, sciences humaines, …). Les femmes qui interviennent sont sans cesse attaquées par des hommes qui, on le saura bien plus tard, se sont organisés en bandes pour expulser par des dénigrements et autres calomnies. Bouter les femmes hors de ce nouveau territoire à conquérir. Mais les femmes se regroupent à leur tour et s’organisent, de façon assez informelle, pour riposter. Avec des arguments, ou des répliques courtes et drôles, qui ramassent des arguments répétés , par exemple « Ouin Ouin » (concept de « la fragilité blanche »). Sur la toile, au début des années 2000, l’idée d’un « e » visible pour rendre visible « les » femmes » a surgi et s’est répandu à une vitesse telle qu’il semble difficile aujourd’hui de la décrire avec détails. A cette époque, les mouvements anarchistes Antifa, queer, travellers relayent aussitôt sur le terrain cette écriture qui se nommera plus tard « inclusive ». A ce moment-là, ce sont quelques dizaines de meufs, acharnées et potaches qui impriment, sérigraphent, discutent, proposent, diffusent, cette drôle d’idée. De mémoire, même dans les milieux de gauche, la majorité des hommes moquaient, hystérisaient, refusaient catégoriquement l’idée d’une réflexion sur le genre de la langue, et ses impacts. Aujourd’hui, en 2025, des études scientifiques prouvent l’impact positif du système orthographique inclusif sur l’égalité des genres. L’écriture inclusive est entrée dans le langage courant, quand il est plus parlant, et réuni un groupe de personnes qui fait entendre un nouveau genre de relations.
Révisionnisme
Révisionnisme
Quand il étudie les archives, l’anthropologue en déroute doute : pourquoi « acteurs », « informateurs », « participants » »interlocuteurs », « collaborateurs » dans le jargon de la discipline? Lapsus? Il s’interroge… Et si le colonisé étudié, objet d’étude » avait osé lui raconter des carabistouilles à roulettes? Que la version ment, ruse marronne, en miroir de la ruse du « metteur de scène ». En d’autres termes : Si le Visage-Pâle a la langue fourche, à quoi servirait d’avoir la langue droite? Il est temps, me semble-t-il, de relire la matière ethnographique du temps des empires coloniaux (néo-coloniaux) afin de démêler le vrai (des rites, cultes, organisations sociales et politiques) de la ruse et/ou de la blague. Pour Juste pour rire, et tester la crédulité. La méthode en serait simplisme. Chaque fois que l’ethnologue écrit que les participants rient, on s’interroge sur la vraisemblance du « localisme exotique » rccueilli. Qu’en pensez-vous?
Révisionnisme
Récit d’une collègue pour illustrer la négrophobie atmosphérique en Belgique dans les années 1990…
Tandis que nous débattions des situations complexes au Zaïre (jeunes étudiants), une blague fuse. Une jeune femme du fond de la Belgique qui n’avait jamais vraiment rencontré de Noirs réagit. « Vraiment?! » « Oui, en Afrique, nous mettons les blancs dans de grandes marmites pour les manger ». « Mon dieu quelle horreur » se lisait sur le visage de la jeune fille. (…) La négrophobie n’a pas toujours existé, mais l’entreprise coloniale a semé des peurs et des fantasmes, par les biais des films, des publicités, des carnavals, des zoos humains, … dans l’inconscient occidental.
La désoccidentalisation du monde est multipliée depuis le numérique et par la vulgarisation des concepts et travaux des « Subaltern Studies« . Ce mouvement mondial est évidemment freiné par le pouvoir au sommet de la pyramide sociale mondiale (conservatisme, néo-fascisme).