Parcours anthropologique : méthode décoloniale => co-construction : la page est un peu longue : j’aime travailler.
comme :
Plasticienne de surface, 2000-22
raconter la ville, la justice, les oppressions, le secteur d’aide à la jeunesse, les vitalités (résistance, résilience, résurgence,…) avec les usagers (migrant, maman, enfant-mineur-non-accompagné, …).

Avec les déchets
Espèce de Sauvage, 2022 : sur la voie du « Digne Déchet indocile »


Auto-résilience en bande organisée, 2019-2020
Jardin urbain co-construit avec des Comités Révolutionnaires soudanais (alors en « trans-migration)





thème transversal : justice reproductive (Hoover, Murphy) grâce aux relations
Lexique
Justice reproductive : désigne la lutte pour les conditions collectives permettant d’entretenir le vivant et de persister dans le temps, au milieu des forces structurelles qui nient le vivant, et non simplement le droit d’avoir ou non des enfants. la justice reproductive est donc inséparable de la justice environnementale, de l’antiracisme et de l’anticolonialisme (Murphy, Economization of Life, p.142).
Décolonial, anti-colonial (anti-impérialiste) => histoire des termes et des luttes depuis 1978 : historicité(Chakrabarty)
Nord/Sud Global
Résilience et Résistance : adaptation à la matière coloniale & résistances (politique, psychique, etc : tous les aspects d’une culture et d’un peuple, sur un espace) => Anna Tsing nomme « résurgence » toute traversée qui transforme (y compris le milieu traversé);
Déchets : anthropocène, insulaire, Vivant et non vivant, variable & relatif => de masse => cf. Laurence Croteau ;
Recyclage : inscrit dans une certaine cosmovision, où le lien, la relation même aux déchets doit être investigué, le « recyclage » ;
Ce qui se dégage d’actions de « recyclage » de « déchets » (l’eau est une pollution et peut devenir un déchet/dépotoir => « el mar Poo Poo » ;
Cosmovision qui définit “la conception de l’univers, de la vie et de la mort, et de l’interrelation entre les êtres humains, la nature, les animaux et l’ensemble des êtres qui ne sont pas définis comme humains” (Cumes, 2018)[1].=> cosmo-
[1] Son équivalent en philosophie est “Weltanschauung”, la vue métaphysique du monde, sous-jacente à une conception de la vie sur un territoire (Arruda 2023).
=> impacte directement le sujet, la méthode, et la narration : la pureté n’est pas une option possible (Ibid.p.178).
Socle : Du Sandinisme et de l’amour révolutionnaire : Somos Unos y Buen Vivir au temps des catastrophes :
Dignité – Terre – Éros – Art
Je ne suis pas seule : que j’aie ou non un partenaire, je vis entourée d’amour. L’amour est partout : en moi, dans toutes les relations que j’ai avec les gens, avec les animaux, avec les choses, avec les espaces que j’habite, avec la nature, et avec la planète. (Coral Herrera, 100 questions sur l’Amour, 2023, in coralherreragomez.com)
- Dignité : socle politique du sandinisme et de toute lutte de libération humaine.
- Terre : ancrage cosmologique, lien aux ancêtres, à la nature, au territoire partagé.
- Éros : l’amour révolutionnaire, pas seulement intime mais aussi social et créateur.
- Utopie : horizon poétique, imaginaire en acte, l’art comme vision transformatrice du monde.
Espace marron de la subversion
https://www.instagram.com/reel/CzfFWZSugLf/?igsh=MW0zcWkyZjJudW84aQ==
fil conducteur : le « déchet »
Voilà
Recherche doctorale : Novembre 2023, Portobello : la mâle mal oeuvre de Colomb
Acteur principal de la recherche doctorale (« objet »)
Hybride :

Altervie selon Murphy : L’état de ce qui est déjà co-constitué d’entremêlements matériels d’eau, de produits chimiques, de sols, d’atmosphères, de microbes et d’environnements bâtis, de ce qui est ouvert à un devenir permanent (Liboiron, Polluer, c’est coloniser., 175).

colonial hier
La pollution est le maintien de la différenciation à travers l’appropriation et l’accès à la terre, mis eu service des objectifs des colons et rendue indisponible pour d’autres formes de relations à la Terre (Ibid., 139).
aujourd’hui, Masaya, printemps 2025

L’évitement, qui repose sur l’idée qu’il serait possible de séparer le corps (humain) de la pollution (Nature), est un malentendu scalaire (Ibid., 169).

organique, Rive de Colon, Isla
fil conducteur de la recherche, les déchets sont cette forme de vie qui accueille la tension entre violence et potentiel, entremêlant l’organique et l’inorganique, le corps et et terre (Murphy, cité par Liboiron, Ibid., 175)
« et ceux qui me considèrent comme un déchet » (Hector)

Notre guide, ferrailleur bocanero, dit le Pirate, Diogène, Jack, Sparrow, notre guide.
Avec le déchet (colonial), suis generis, il est question d’enclosure, d’accès, de propriété privée et de blanchitude (Liboiron, 2024)
île de Colon, archipel de Bocas del Toro, Panama, Caraïbes


















Contexte ?
« Malgré » l’essor du tourisme de masse, l’archipel reste marquée par son historique colonial (cf. méthode), une dégradation écologique accélérée, des inégalités sociales structurelles persistantes, ainsi que par des contraintes législatives et culturelles. La création de sanctuaires, les restrictions sur la chasse et la pêche, ou encore l’expropriation violente de familles parfois sur leur terrain depuis 3, 4 générations et l’immigration forcée de populations locales (Ngobé et Kunas). À cela s’ajoutent la parcellisation et la privatisation croissante des plages et des zones forestières, vécues comme les manifestations contemporaines -souvent invisibles mais profondément ressenties- du clivage historique entre le Nord (« Los gringos » et le Sud Global et de la perte d’habitat pour les Vivants.
Poly-crise
Sur l’île de Colón (Panama), le déchet agit comme un révélateur masqué des tensions sociales, écologiques et postcoloniales qui s’entremêlent comme des lianes.
La nouvelle arrivée dans l’hôtel est camerounaise, elle habite à Panama City, mais gère l’un des plus grands hôtels de la ville. Elle est arrivée tard, sous une pluie battante, avec son mari et une énorme 4×4. Elle est blanche, et ça m’étonne, elle parle beaucoup, de son ras-le-bol de cet hôtel, et de ces locaux qui travaillent mal et l’obligent à faire des allers-retours entre son appartement et ici. 40.000 $ ont disparu de la caisse, et « ils » ont mis un esprit maléfique dans la cuisine. 40.000 $ ?!
Le déchet cristallise conflits intercommunautaires, affects et croyances, il devient support de récits, d’angoisses, de résistances. L’analyse met en lumière la manière dont les pratiques locales réinvestissent un rebut imprégné de stéréotypes coloniaux, tout en jouant avec les logiques hégémoniques.


Environnemental : la route depuis 2023 … (La route est un élément fondamental sur mon terrain, comme l’eau, sources de très problématiques pollutions et dégradations. 2023-2024 – ?)
Économique (surtout depuis la pandémie)
Sociologique (drogue : épisode de la grève)
Coloniale (malgré le tourisme de masse, les inégalités socio-économiques restent largement coloniales : un « Nord » face à des autochtones
(Politique : grève nationale d’un mois) => un seule mort (2023)
le déchet anthropocène :
Le déchet
Sur l’île de Colon, (l)e déchet -et ses pratiques de recyclage- informe sur les dynamiques de coexistence entre les mondes culturels, et à plus forte raison lorsque celles-ci s’échafaudent au sein de rapports de pouvoir inégaux (Croteau, 2024, Ibid).
Le déchet agit comme un révélateur des tensions sociales, écologiques et politiques à l’œuvre dans un contexte postcolonial traversé par le tourisme de masse. A la croisée du locale et du global, le rebut cristallise des anxiétés contemporaines liées aux dérèglements climatiques, aux inégalités sociales et à l’ambiguïté des relations au tourisme de masse. Loin d’être un simple résidu, il devient un objet social chargé de représentations, d’assignations et de résistances.

Titre provisoire & hypothèse principale
Co-Hybridation, Magie et Politique du déchet sur une île caribéenne en mutations accélérées. Le cas emblématique de l’île de Colon au Panama.
À travers l’analyse de pratiques formelles, informelles ou contestataires de gestion et de réappropriation des déchets, j’interroge les hiérarchies, les stéréotypes coloniaux et les cosmopolitiques qui s’enchevêtrent. Le travail de Max Liboiron (Polluer est colonial, 2024) m’inspire dans une démarche méthodologique située, attentive à la matérialité des corps, des lieux et des récits. Mon projet propose ainsi de penser le déchet non comme un simple objet d’étude, mais comme un agent heuristique capable de questionner les fondements mêmes de la recherche anthropologique. Ce champ sera investigué en collaboration avec les usagers résidents de l’ile, les scientifiques et les pouvoirs publics.
Le déchet offrirait à renégocier nos axiomes en pratique et en théorie dans une zone trouble : une île laboratoire anthropologisée, minuscule (61 km2), quelque 6.000 habitants et plus de 15O.000 touristes par an en poly-crises. Cf. bijoux, cuisine envoûtée, …
Mutualisme : interspécisme et entremêlement des habitats
- La gestion coloniale du déchet et son boycott par les locaux est constatée par Laurence Croteau dans sa thèse (2024) => thèse « courte-échelle »
- La gestion décoloniale du déchet => en // j’observe …
– depuis mes deux postes d’observation + routine quotidienne
- Poste I. La Plage R : observation participante


- Poste II. La tienda de Pablo » (& el mar Poo-Poo) : observation participante + travail (facteur d’intégration).

Nager en eaux troubles : fantasmagorie ?
Il se dit que… (flou, illégalité, …) que les colons ont demandé aux habitants d’apporter l’or, et que quand ce fut fait, ils les ont ennivrés et décapités.
Interlude musical pour illustrer l’essentialité du second degré, de l’ironie pour comprendre sa fonction dans la lutte. Pour les bijoux par exemple, nous sommes parfois au-delà de la légalité : les histoires drôles autour de la provenance d’une « matière » (illégale au regard de la loi, comme le serpent, le corail, la tortue, …) masquent l’acte de révolte/d’insoumission. Chacune des histoires serait une fausse piste qui protègerait l’auteur ? … Et la culture ?
Ce que j’ai d’abord vu « directement »

gestion communale
gestion « informelle »


gestion de l’eau : on observe que la protection anti-érosion mis en place par les pouvoirs publics a été détruite par les marées. 2023, avant la rénovation
I// Les buttes comme outil de résilience & de résistance (& ?)
“Je photographie, sur la plage *R*[1], des plastiques ménagers et industriels, des restes de mangroves, des monceaux de cadavres de coquillages et coraux, d’algues, que charrient les vagues brunes… Depuis l’aube, pour restaurer à l’identique le paysage du vœu touristique, des locaux employés par des maîtres d’hôtels et des particuliers occidentaux réorganisent la plage. Les déchets polluants sont rapidement dégagés, les déchets organiques empilés sur une butte de deux/trois mètres de long, sur un mètre de largeur. Je constate :
Les buttes révélatrices d’une résilience // adaptation « »
- Que les buttes délimitent l’accès de la plage touristique ;
- Que les buttes ressemblent aux butte/compost de permaculture dans leur organisation ;
- Que les “jardiniers des plages” semblent orienter ces buttes végétales en fonction du sens des marées pour adoucir la force d’impact et freiner l’érosion de la plage privatisée[2]”.





Que signifient ces déchets pour les usagers de la plage : travailleur, touriste et employeur ? Comment font-ils relation dans cet espace, la plage ou l’île, pris dans des dynamiques économiques, historiques, et sociales ? Les actions de gestion des déchets reflètent-t-elles des systèmes de compréhension du vivant ?
“L’anthropologie du déchet constate que “les tensions autour du propre (pureté ndlr) et du sale (souillure, ndlr) sont d’excellents analyseurs permettant de saisir par les pratiques, les gestes, les objets, les aléas de l’administration politique de ces territoires comme des négociations quotidiennes de la civilité” (Guitard & Milliot 2015).
Thème : mise en pratique du déchet et héritage/identité endogène/indigène : rôle des plages
Hypothèse : Le déchet (indigène) comme symptôme, trace et levier de décolonialité ?
I bis// Les déchets-bornes, révélateurs d’une résistance
Ce que j’ai posé comme hypothèse comique … révélatrice d’une résistance ? Que faire des marronneries ? Comment se protéger des sur-interprétations ?
Les déchets-bornes sur les plages, révélateurs d’une résistance anti-coloniale, adaptation « mécanique » ?
2023. “Je m’étonne, sur certains pans de plages, de déchets d’emballages de fast food en polyéthylène, bouteilles plastiques, sachets blancs (remplis de déchets) placés comme des bornes pour marquer un territoire. Et il me semble observer que à l’intérieur de ce périmètre, l’usage de la plage est réservée aux locaux … Possiblement, il s’agit d’une stratégie marronne pour éloigner le Gringo, mais la surinterprétation, est tentante. Je pose la question d’abord à mon ami Bayardo : là est la chance. Son rire fier est un élément de réponse, l’hypothèse l’amuse et il me pousse à la creuser. Pour lui, l’hypothèse est probable. Elle s’inscrit dans un modus operandi typique en Amérique latine (en tout cas au Nicaragua): hybridation de la matière coloniale, dérision, afabulation. 2025. Hypothèse plus que probable, mais devenue improuvable depuis la bétonisation du paysage qui a métamorphosé les habitudes de plage : déplacements, exil, ;;; ???
- AR entre terrain, expertise de Bayardo et théorie : élément de méthode décoloniale : condition d’humilité de Max Liboiron
Ce qui se dégage d’actions de recyclage de déchets (l’eau est une pollution et peut devenir un déchet/dépotoir => « el mar Poo Poo ».
Si nos méthodes ne prennent pas en compte les relations au territoire, alors elles ne prennent pas en compte le colonialisme : c’est ainsi que l’on se retrouve à produire une étude de plus sue « la mauvaise gestion » des déchets, et un nouveau verdict Stanley* (Liboiron, Ibid., 142).
II// La mise en scène comme levier de décolonisation
https://www.instagram.com/reel/CzfFWZSugLf/?igsh=MW0zcWkyZjJudW84aQ==
Technique locale mutualiste de recyclage des canettes // Cosmopolitique
Hypothèse : Le déchet (pirate) comme symptôme, trace et levier de dé-colonialité (ambiguïté : cf. ci-dessous) ?

Hypothèse : La part de mise en scène « sandiniste »comme symptôme trace et levier de décolonialité ?
Qui suis-je ? cette mise en scène est évidemment, selon moi, cet humour marron qui transforme le mal en drôlerie (cf. citation), -ici où tout est imbriqué, la pollution de cette eau hybride saumâtre-. Cette scène me ramène, se met en lien, s’inscrit dans une relation d’apprivoisement de la douleur, de la violence coloniale. Car cette eau hybride (eau de pluie, eau de mer et déchets humains) zoonose
Thème : mise en scène du déchet décolonial
La mise en scène comme levier de décolonisation : l’hypothèse s’est construite par l’assemblage des divers exemples d’adaptation aux déchets et grâce à Hector => cosmopoétique.
Hector.
III // Le déchet agentique
Hypothèse : Le déchet agentique comme symptôme, trace et levier de décolonialité ?
III // l’aquarium

L’objet fonctionnait comme un agrégateur de poissons, offrant un abri aux individus les plus gros et une plateforme pour la croissance des microalgues et des microbes : il accueillait un petit écosystème plein de vitalité (Liboiron, page 177).
Conclusion
Une ethnographie du déchet et de ses rites peut permettre de comprendre les alliances et les conflits entre usagers, les agentivités respectives nées de ces relations, et ce faisant offrir à voir des pistes de solutions environnementales propices à améliorer la cohésion sociale.[3] : 5% de la population de Colon construit déjà un rempart contre la montée des eaux (Diéguez Pinto 2020). Or, le savoir des communautés natives, – leurs connaissances fines de l’écosystème local-, semble très peu faire l’objet d’échange (de savoirs) avec les scientifiques. Un nouvea
Ainsi, cette recherche permettra, à travers les entretiens menés avec les différentes communautés, de créer un espace de dialogue, d’abord indirect, puis qui se concrétisera, à l’issue de ma recherche, par la mise en place d’ateliers de cartographie et par la création d’un espace d’échange de savoirs jusqu’alors manquant. Plus recul critique cad les effets secondaires de ces pratiques sur l’environnement, qui permet la mise en lien avec le milieu scientifique. L’interaction directe devient donc : île + anthropologue belgo-nicaraguayenne + anthropologue artiste nicaraguayen + sciences
S’interpénètrent donc dans cette recherche doctorale, deux champs disciplinaires, départagés entre anthropologie et sciences de l’environnement et deux axes ; les Cosmovisions dans une société multiculturelle et les enjeux contemporains que révèle la prolifération des déchets.
Une hypothèse qui parcourt cette recherche est que ces “bonnes” pratiques de gestion du déchet (que je postule pour l’instant) sont représentatives du Buen Vivir (Escobar 2018), qui place la Nature et les hommes au sein d’un système d’interconnexion et d’interdépendance, et explique ainsi le “Bien Agir” avec l’environnement (Kiik 2018 ; Solon 2018). Que la gestion du déchet est un symptôme de l’aliénation coloniale.
Une deuxième hypothèse est la part de mise en scène décoloniale induite dans les pratiques de gestion du déchet, sorte de continuité . Part poétique => cosmopolotiques (Stengers)=> cosmopoétiques (Touam Bona, 2021)=> quelle écriture ? quel terrain ? Est-ce un secret d’ initiés?
Notes
[1] Résumé de carnet de terrain, Colon, Novembre 2023. Les noms des plages sont anonymisés.
[2] Pour éloigner les Touristes résidents et les Touristes et se préserver un espace de plage, des locaux fabriquent des frontières visuelles avec des déchets industriels, et ce malgré la conscience des conséquences sur l’environnement, les revenus touristiques, et les relations intercommunautaires. Pour rendre hommage à la Tortue échouée et lui donner une deuxième vie, un artisan recycle sa carapace en bijou qu’il vend rue “Calle” Tercer, au centre ville .Cf. Infra Levain & Laval (2018), “Jusqu’où va la mer? Une exploration des marges de l’anthropologie maritime.Revue. En ligne. https://doi.org/10.4000/ethnoecologie.3449
[3] La technique des buttes de déchets organiques sur les plages de Colon est rendue possible grâce à une collaboration entre des jardiniers des hôtels, des jardiniers des plages et les employeurs.“L’assimilation de cadavres d’animaux et humains à des déchets peut apparaître abusive, mais elle servira d’entrée en matière “ (Bertolini 2002) mais “déchet représente normativement un objet considéré comme indésirable au sein d’un système social particulier” (Polleri 2024).
Tâches
- Inventorier les pratiques de « recyclage » formelles et informelles : compresse des canettes de bière, buttes, bijoux, objets décoratifs, objets utiles, frontière/ »borne »… Pourquoi ? Comment ?
- Relever la colonialité de l’archipel et ses effets sur la problématique des déchets comme éléments de frictions/déloignement intercommunautaires : centre + manières de « recycler » + rapports aux déchets + boycott (non accepté par les touristes résidentiels de bonne composition) + déchets « sauvages » (îles décentrées). Pour le cas du boycott décrit par larencve Crotteau : en 2024 ont commencé les premiers « cours d’environnement » avec des étudiants des écoles de l’île, notamment sur les plages, et enfin, pas que du tri (recyclage colonial), mais de la coopération (prises de mesures et d’échantillons). Cf. Smithsonian Insitute.
- Cosmovisions en tensions : « Somos Unos » versus « recyclage« // poubelles séparées) => catégorisation
- Focus sur le déchet agentique, hybride : « le début des problèmes » pour « mon » terrain?
- Mise en scène « latino » : sandinisme « révolution des poètes » (chant, slogans, dessins, …)… versus émotions tristes : « Yallah » versus « Mets-là »
- Offrir à l’étude des scientifiques les pratiques formelles de recyclage
=> le « déchet », utile pour panser leurs plaies coloniales et repenser notre relation à la Terre ? accepter la méfiance. ne pas faire semblant. faire tomber les masques. => amour révolutionnaire => Buen Vivir, Buen agir,
Laboratoire d’Anthropologie Anarchiste Populaire ? => BD
– Des influences méthodologiques directement liées à mon terrain ;
en 3 axes :
I/ Décolonisation des espaces réels et imaginaires, nécrosés et névrosés, physiques et mentaux => source : sandinisme => Chiapas => … justice sociale + apprendre à apprendre + … « la révolution est aussi une question d’amour » + « Amour révolutionnaire » // Buen Vivir » => Cosmovisions ? Séquelle, résilience et résistance dans une atmosphère coloniale.
- Les Damnés de la Terre, du penseur et médecin Frantz Fanon, sur la fabrication du « déchet humain » et la colonialité psychique ambiante, mais aussi sur la résistance …
- Méziane, Anthropologie métaphysique, Au bord des mondes : sur la notion de « Somos Unos » et de « Buen Vivir »
- illustration disfrute
II/ « Décolonisation de la méthode anthropologique dont l’incorporation de l’Anthropologie métaphysique : « Somos Unos »
- Provincialiser l’Europe, Chakrabarty, sur la provincialisation de l’Europe en Albya Yala + Historicité & temps cyclique
- Les Damnés de la terre, Frantz Fanon
- Polluer, c’est coloniser, de l’anthropologue Max Liboiron, sur le déchet colonial et la méthode scientifique, à décoloniser
III/ Cosmopolitisme & Co
- Harraway
- Tsing
- Escobar
Une toute petite jungle, et très vite, des barbelés…





liane à bocas + Bonem
mouvement social et de la pénurie en novembre 2023
qui choisit le terrain ?
Les LAAPien’ne’s quand vient l’idée :
Plasticienne de surface, 2000-12 : art








